Mes
amies,
surprises
par
la
lumière
qui
tombe
du
pla
-
fond
en
dôme
alors
que
franchement dehors…
Frédérique
nous
explique
que
ledit
plafond
reste
illu
-
miné
de
jour
comme
de
nuit
par
un
système
proche
de
la
clarté
diurne,
en
sorte
que
les
Sénateurs.trices
peuvent
travailler
très
tard
sans
se
rendre
compte
des
heures qui passent.
L’un des piliers de la République, l’hémicycle de la Chambre Haute, encore désert.
Sous les regards anciens
de Turgot, Daguesseau,
Lhopital, Colbert aussi,
deux grands écrans
répercuteront tout à
l’heure en grand l’image
des intervenants.
Il n’y a pas
si longtemps
on votait
avec ces
cartes…
qu’on mettait
dans cette
urne.
Mais dans cette
vénérable institution,
aujourd’hui aussi on
appuie sur un bouton,
selon le même code
couleur.
Il n’est pas certain que le grand écrivain, qui fut
également Sénateur, n’y perdrait pas son Latin…
Mais on n’arrête pas le Progrès.
Au pied du “perchoir”, où se tiendra le Président de séance, le bureau des sténographes. Ils sont quatre dont une dame, et durant les
débats auxquels nous assisterons tout à l’heure, sans quitter des yeux les intervenants, d’une main rapide ils couvriront des pages de
signes cabalistiques, dont la transcription, exacte teneur des paroles prononcées par les uns et les autres, sera très vite publiée au Journal
Officiel.
Dans
le
même
ordre
d’idées,
la
messagerie
d’autrefois.
Entre
les
étages,
les
huissiers
faisaient
passer
dans
ces
tubes
de
laiton
des
rouleaux
de
papier
qui
voyageaient
de
haut en bas et vice-versa…
Simple
et
efficace,
mais
rem
-
placé
par
des
technologies
plus récentes.
Et au détour d’un escalier, une
belle apparition dont il semble
que le grand glutéal droit soit
souvent l’objet d’attentions parti-
culières…