En 1918, le onzième jour du onzième mois, à la onzième heure, l’Allemagne vaincue
demande l’armistice.
Nous sommes là aujourd’hui pour fêter cet évènement et pour rendre hommage à ceux
qui ont sacrifié leur jeunesse pour la nation.
Cette guerre fut inhumaine et meurtrière. Dès les premiers jours, le 22 août 1914, 27 000
poilus ont été tués à la bataille des frontières, en une seule journée (Charleroi,
Rossignol, Morhange en Belgique, et en Lorraine).
Leur épreuve fut très dure et comme rien ne ressemble plus à la vie d’un poilu que celle
d’un autre poilu, voici quelques extraits pour l’évoquer :
Le discours
du Maire,
Joël Cavret
Ce poilu, mon grand-père Maurice
Cavret, revint les poumons abîmés par
les gaz toxiques, mais il revint. Et pour
ceux qui ne sont pas revenus, je
voudrais terminer par ces quelques vers
de Charles Péguy, mort au combat le 5
septembre 1914:
Mère voici vos fils qui se sont tant battus
Qu’ils ne soient pas pesés comme on pèse un esprit
Qu’ils soient plutôt jugés comme on juge un proscrit
Qui rentre en se cachant par des chemins perdus
Mère voici vos fils et leur immense armée
Qu’ils ne soient pas jugés sur leur seule misère
Que dieu mette avec eux un peu de cette terre
Qui les a tant perdus et qu’ils ont tant aimée
Les fiches de ceux du village qui sont morts dans cette guerre...