Son mode de construction
indique que Saint Christophe
de Pâquier aurait été bâtie
au XIIème, peut-être au
XIIIème siècle.
Elle abritait jadis mariages et
enterrements, mais était
aussi un lieu de
rassemblement, de
communion, de fêtes, et on y
élisait les magistrats
municipaux.
Elle fut le lieu de culte le plus important du
village, contrairement à l'Eglise de la Cluze,
moins fréquentée autrefois par les habitants.
Les artisans et artistes qui l'ont bâtie furent très
admirés pour leur travail. En effet, son clocher
bas et carré est construit en tuf, la toiture à
quatre pans est surmontée d'une croix
rectangulaire. Au sud du bâtiment est percée
une fenêtre encadrée de pierres de taille,
entourée d'archivoltes appuyées de chaque
côté sur une imposte, celle de droite ayant la
forme d'un écu. A l'entrée, une porte plein
cintre, qui était précédée d'un porche (écroulé
en 1940, lors de la guerre). Une fresque
apparaît sur la voûte du choeur en demi-
coupole, représentant une coquille St Jacques et un chiffre mystérieux : j838.
L'édifice se dresse au milieu du cimetière où reposent le sculpteur Emile Gilioli et sa femme Babet, qui
furent très attachés à Pâquier et sa chapelle, et le Chanoine Meyer, qui comptabilisa la totalité des
églises et chapelles du diocèse.
en ce joli mois de juin
2014 Hélène Rossi y
accompagne Noëllie
Ortega, Chargée du
Patrimoine au Service
Culture du Trièves, et
Lionel Bergatto, Chargé
de la labellisation des
musées à la DRAC
(Direction Régionale des
Affaires Culturelles
Rhône Alpes), venus
rendre visite à l’atelier et
à la chapelle, ici devant la
tombe des Gilioli.
C’est, dans un environnement magnifique, un bel édifice à l’extérieur comme à
l’intérieur, et qui mériterait d’être considéré à sa juste valeur.
D’ailleurs...